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Sea monsterJohann Chapoutot

Ziko van Dijk, CC BY-SA 3.0, fr.wikipedia.org


Johann Chapoutot, né le à Martigues est un historien spécialiste d'histoire contemporaine, du nazisme et de l'Allemagne.

Biographie

Jeunesse et études

Johann Chapoutot grandit à Martigues. Étudiant en classe de Première littéraire, son professeur d'histoire l'inscrit au concours général d'histoire (1995), dont il est lauréat. Le sujet est « Un ou des fascismes dans l'Europe de l'entre-deux-guerres ? ».

Il est admis au lycée Henri-IV, puis à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (promotion 1998, classé premier au concours d'entrée dans la série « Langues vivantes »). Il obtient l'agrégation d’histoire en 2001. Il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (promotion 2002).

Il est docteur en histoire en 2006, puis habilité à diriger des recherches en 2013.

Parcours professionnel

Professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne Université (ancienne université Paris-Sorbonne ou université Paris-IV) depuis 2016, il a auparavant été successivement maître de conférences à l'université Pierre-Mendès-France de Grenoble (2008-2014), puis professeur à l'université Sorbonne-Nouvelle (Paris-III, 2014-2016). Il a également été membre de l'Institut universitaire de France (2011-2016). Lauréat de la fondation Humboldt, il a été chercheur invité à la Freie Universität de Berlin (2015-2016).

En 2015, il remet en question la pertinence de rééditer Mein Kampf d'Adolf Hitler, car elle encouragerait une lecture « hitléro-centriste » du nazisme, depuis longtemps dépassée. Il se montre favorable à la publication d'éditions scientifiques et critiques, notamment en format dématérialisé.

En 2016, il participe en tant que spécialiste du nazisme avec Christian Ingrao au documentaire Hitler et les Apôtres du mal qui dépeint

« Hitler en dilettante et paresseux, « ne supportant  pas l’effort intellectuel de longue haleine », mais sachant parfaitement s’entourer. »

Il enseigne l'histoire de l'Allemagne, en particulier son histoire contemporaine depuis 1806, les sociétés européennes au XIXe siècle (1815-1914), ainsi que l'histoire mise en regard avec le cinéma.

Il a également publié des travaux généraux sur l'histoire de l'Allemagne et sur l'Europe des dictatures de l'entre-deux-guerres.

Thèses et travaux

Histoire culturelle du nazisme

Johann Chapoutot pratique une histoire culturelle du nazisme : pour comprendre celui-ci, il faut « prendre au sérieux » les idées et les représentations des nazis. Il s'attache à montrer combien elles s'inscrivent dans une tradition culturelle européenne et occidentale (ainsi a-t-il préfacé l'ouvrage de James Q. Whitman sur Le Modèle américain d'Hitler). Ces thématiques ont été l'objet de sa thèse de doctorat (Le National-socialisme et l'Antiquité, 2006) et de son mémoire d'habilitation (« La loi du sang », 2014).

« Révolution culturelle » nationale-socialiste

Avec la parution de son ouvrage La Révolution culturelle nazie (2017), Chapoutot approfondit sa thèse en s'appuyant sur une abondante bibliographie, aussi bien allemande qu'européenne. Son but est le même : exposer la cohérence intellectuelle et culturelle du projet national-socialiste développé par Adolf Hitler.

La thèse exposée par Chapoutot est en effet que le national-socialisme n'est absolument pas « un accident de l'histoire », mais que, bien au contraire, il a construit un système de pensée distinct de la tradition chrétienne et européenne, un raisonnement « purifié de ses scories humanistes et universalistes ». Ce système n’en est pas moins rationnel et cohérent, pourvu d’une logique que l’esprit peut décortiquer et appréhender. Il s’agit d’un monde en soi, dont les adeptes ont intégré les règles une fois qu’ils avaient opéré sur eux-mêmes cette « révolution culturelle ». La « révolution culturelle » est d’abord une révolution conservatrice : elle vise à « revenir à l’origine, à ce qu’était l’homme germanique, son mode de vie et son attitude instinctuelle à l’égard des êtres et des choses ». Elle définit aussi le corps social comme la communauté populaire (Volksgemeinschaft), suivant une vision organiciste de la société. L’individu n’existe qu’en tant que membre du groupe et son existence ne se justifie que si son action est bénéfique pour celui-ci.

La « révolution culturelle » s'appuie aussi sur une conception raciste de l’histoire, qui entraîne la nécessité d'une lutte pour la préservation de la race, menacée par un péril biologique. Mais la menace n’est pas seulement biologique, elle est aussi intellectuelle, morale. Il s’agit de désaliéner la race germanique du Christianisme, de la philosophie des Lumières, du Matérialisme, en lui rendant son authenticité, et de restituer sa Virilité originelle à la race nordique que les influences extérieures ont dévirilisée. Cette révolution ou ce « retour aux sources » doit se faire à la fois collectivement et individuellement, par un travail de chacun sur lui-même.

Continuité « contre-révolutionnaire »

La thèse de Chapoutot place le national-socialisme dans une continuité « contre-révolutionnaire », qui se nourrit du Romantisme exaltant le retour à la tradition mais dans le cadre du Peuple et de la Nation, de conserve avec une découverte, encore pré-scientifique, des concepts de « races ». Elle souligne l'hostilité des nazis pour la Révolution française et ses principes. Chapoutot donne en exemple le discours du

Sources


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