Abraham Lincoln est l’un des plus importants présidents de l’histoire des États-Unis. Ses nombreuses réformes et son terrible assassinat résonnent encore aujourd’hui. Une anecdote surprenante et étrange a été rapportée par un homme très proche du président …

Le 16ème président des États-Unis a été élu en 1860. Son mandat a été grandement marqué par la Guerre de Sécession (de 1861 à 1865) qui a déchiré son pays. Il est mondialement connu pour avait fait ratifier le XIIIè amendement de la Constitution, qui a aboli l’esclavage.

Réélu en 1864, il n’ira pas au bout de son second mandat. En effet, le 14 avril 1865, alors qu’il assistait à une pièce au théâtre Ford à Washington, il est assassiné par John Wilkes Booth, un sympathisant confédéré. Abraham Lincoln a été touché à la tête et sa mort est prononcée le lendemain, à 7h22 du matin.

Trois jours avant ce drame, le président aurait fait un rêve prémonitoire annonçant sa propre mort ! Ce rêve, ou plutôt ce cauchemar particulièrement réaliste, l’avait profondément troublé. Cette anecdote a été rapportée par Ward Hill Lamon, qui était un ami de longue date du président et son garde du corps.

Voici ce qu’aurait raconté Abraham Lincoln à son grand ami :

« Il y a environ dix jours, je me suis couché très tard. J'étais resté éveillé en attendant des dépêches importantes venant du front. Je n’ai pas dû rester longtemps conscient quand je suis tombé dans un profond sommeil, car j'étais épuisé. J'ai rapidement commencé à rêver. »

Le président a décrit son rêve prémonitoire avec une grande précision :

« Il semblait y avoir un silence de mort autour de moi. Puis j'ai entendu des sanglots étouffés, comme si un certain nombre de personnes pleuraient. Je pensais avoir quitté mon lit et être descendu à l'étage. Là, le silence était rompu par les mêmes sanglots déchirants, mais l’origine des pleurs était invisible. Je suis allé de pièce en pièce ; il n’y avait personne en vue, mais les mêmes sons de détresse m’envahissaient. Je voyais de la lumière dans toutes les pièces ; chaque objet m'était familier ; mais où étaient toutes les personnes qui pleuraient comme si leur cœur allait se briser ? J'étais perplexe et alarmé. Quelle pouvait bien être la signification de tout cela ? Déterminé à découvrir la cause de cette situation si mystérieuse et si choquante, j'ai continué jusqu'à arriver dans l’East Room, où j'ai pénétrée. Là, j'ai eu une surprise révoltante. Devant moi se trouvait un catafalque sur lequel reposait un cadavre enveloppé de vêtements funèbres. Autour, des soldats étaient postés ; et il y avait une foule de gens, regardant le cadavre avec tristesse, dont le visage était couvert, d'autres pleuraient. ‘Qui est mort à la Maison Blanche ?’, ai-je demandé à l'un des soldats. ‘Le Président’, a-t-il répondu, ‘il a été assassiné.’ Alors est venu un éclat de chagrin retentissant de la foule, qui m'a sorti de mon rêve. Je ne me suis pasrendormi cette nuit-là ; et bien que ce n'ait été qu'un rêve, cela me tourmente étrangement depuis. »