Dans une récente interview, l’avocat Daniel Sheehan, connu pour son engagement en faveur de la divulgation des phénomènes aériens non identifiés (UAP), a formulé des accusations lourdes à l’encontre du Département de la Défense et de la Central Intelligence Agency (CIA).

Selon lui, ces institutions auraient commis un parjure en niant l’existence de programmes secrets liés à la récupération de technologies d’origine non humaine. « Ils ont menti, en dissimulant le fait qu’ils ont récupéré un engin extraterrestre d’origine non humaine ainsi que des corps dont l’ADN a confirmé qu’ils n’étaient pas humains », a-t-il affirmé.

Sheehan soutient également que les autorités américaines posséderaient depuis longtemps des engins de ce type et auraient mis en place un programme de rétro-ingénierie pour tenter d’en reproduire la technologie. D’après ses déclarations, certains de ces appareils « reconstitués » seraient aujourd’hui testés et pilotés par du personnel de l’US Air Force, dans le cadre d’un programme tenu secret.

L’avocat estime que davantage d’informations pourraient émerger prochainement, à la faveur du débat parlementaire autour de l’« UAP Disclosure Act », une proposition bipartisane défendue par le représentant Eric Burlison. Ce texte, déposé comme amendement au budget de la Défense pour l’exercice 2026, vise à accroître la transparence sur les dossiers relatifs aux phénomènes aériens non identifiés.

Si les déclarations de Daniel Sheehan relèvent pour l’instant de l’allégation, elles s’inscrivent dans un climat de curiosité et de scepticisme croissants au sein du Congrès américain, où plusieurs élus appellent à un accès élargi aux documents classifiés sur le sujet.