Vers l'an 1012, existait aux environs de Turin, (Italie), un couvent de religieuses dans lequel sévit subitement une épidémie bizarre.

Quelques nonnes s'étaient trouvées enrhumées, la communauté tout entière fut prise d'une toux nerveuse, spasmodique, particulièrement à certaines heures du jour. C'était surtout pendant les offices que se manifestait ce déplorable accident ; une religieuse se mettait-elle à tousser, immédiatement toutes ses compagnes, y compris la vénérable prieure, faisaient chorus et c'était alors un infernal sabbat de hoquets convulsifs et ininterrompus. Le médecin consulté prescrivit des infusions qui ne firent pas de mal et des électuaires qui ne firent pas de bien. A bout de science et de procédés thérapeutiques, il s'en prit à la magie et déclara que les religieuses étaient possédées. L'évêque de la province, informé, mobilisa son chapitre et ses clercs, pour venir en grande pompe, procéder à l'expulsion du démon de la toux incarné dans ces aines sanctifiées. L'histoire ne dit pas si l'exorcisme fut couronné de succès.

De nos jours, un tel déploiement de pompes serait superflu ; la magie a fait son temps; la science poursuit sonœuvre.Nerveuse, symptomatique ou sympathique, la toux n'existe plus que pour ceux qui veulent bien la supporter. N'avons-nous pas les pastilles Valda, sédatives et antiseptiques? Aux touxnerveuses, elles prodiguent l'action calmante de leurs baumes; aux toux pneumoniques, bronchitiques, infectieuses, elles offrent l'antisepsie puissante de leursessences volatiles à l'arbre aérien tout entier, elles assurent l'immunité s'il est intact, le soulagement, la guérison s'il est malade. Avec les pastilles Valda, on prévient, on soulage instantanément, on guérit: rhumes, laryngites, bronchites, grippes, influenza, pneumonies; on cicatrise les lésions, on tarit les sécrétions, on assure l'antisepsie totale, partielle, profonde des voies respiratoires. C'estl'invulnérablebouclier, c'est un brevet de longue vie.

* Article écrit par Emile Gautier et publié dans le journal ‘Le Figaro’ le 30 novembre 1903