On parle tellement du royaume de Dahomey, depuis quelque temps, que nous manquerions à notre tâche en ne donnant pas à nos lecteurs quelques extraits de ce qui a été publié sur cette curieuse contrée.

On mande de Riga au représentant à Rio de Janeiro du Daily Mail de Londres que la Krasnaya Gazeta de Pétrograd raconte à l'usage des lecteurs de Saigon Potins l'histoire suivante :

On dit que la sauce fait passer le poisson. Le dicton doit être vrai et pour l'avoir oublié un pêcheur tunisien vient de mourir. Ce fils de Mohamed pêchait tranquillement, quand le rétributeur voulut que deux soles se prissent dans ses filets. Il mit l'une dans sa bouche pendant qu'il détachait la seconde empêtrée dans les mailles.

Ce sera à titre d'essai. Une voix féminine — celle d'une demoiselle au bout du fil — réveillera dans quelques jours les abonnés au téléphone à Marseille, qui en auront exprimé le désir. Il ne leur en coûtera que peu de chose —le double d'une communication ordinaire vrasiemblablement. Ce point est à fixer.

L'hérédité, en Angleterre du moins, est une chose admirable. Voici que la bourgade de King'Lynn aura sous peu comme maire une gamine de dix ans, Lady Elisabeth Townshend, soeur du marquis de Townshend, lequel est lui-même âgé de douze ans.

Dans une localité voisine de Toulon, une jeune femme italienne vient de mettre au monde trois fillettes parfaitement constituées.

On a pendit à Manchester, un jeune étudiant chinois qui s'était marié récemment et avait tué sa ferrure au cours de leur voyage de noces.

La vie est belle en Russie soviétique. La statistique, cette petite chose qui n'est jamais dénuée d'intérêt, nous apprend que dans les dix premiers mois de l'année dernière, la police de Moscou a ramassé dans les rues 61.582 personnes ivres de vodka au point de ne pas pouvoir donner leur adresse.

Une revue américaine a publié une série d'articles sur la femme idéale. Nous allons donc faire le tour du monde en quelques minutes. Qu'on nous permette de ne pas commencer par la Française, la politesse l'exige.

Un débutant d'une petite commune de l'Oise écrit que sa femme a dû mettre à la porte, dimanche après-midi, deux ou trois pochards, qui la maltraitaient par qu'elle leur refusait à boire.