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Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement.
(Confucius)

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Crystal ballTour de magie

Sea monsterGeorges Charpak

Studio Harcourt Paris, CC BY 3.0, fr.wikipedia.org


Hersz Georges Charpak dit Georges Charpak, né à Dąbrowica le et mort à Paris le , est un physicien français lauréat du prix Nobel de physique en 1992 pour ses travaux sur les détecteurs des particules à hautes énergies.

Biographie

Fils de Maurice Charpak, commerçant, et d'Anna Chapiro, Georges Charpak est né le , déclaré le

En 1937, dès l'âge de treize ans, Georges Charpak rejoint le mouvement les « Faucons rouges », « mouvement semblable aux scouts... mais laïc et d’obédience socialiste » dont le local est situé rue du Château dans le 14e arrondissement. Il quitte ce mouvement en 1938 après les accords de Munich et rejoint les « Auberges de Jeunesse ». En , la partie nord de la France est occupée par les Allemands.

Il obtient son baccalauréat à dix-sept ans en 1941, alors qu'il est inscrit au lycée Saint-Louis à Paris. Il débute ses classes préparatoires dans le même lycée où il est pensionnaire. Son jeune frère et ses parents refusent de porter l'étoile jaune et sont dénoncés par leur concierge ; ils choisissent de s'enfuir avant la rafle du Vél' d’Hiv de . Il possède une fausse carte d'identité, sous le nom de Jacques Charpentier, qui le domicilie à Troyes.

En 1942, il vit à Montpellier, avec sa mère et son jeune frère et poursuit ses classes préparatoires au lycée Joffre de Montpellier. Son père travaille comme bûcheron dans les Cévennes pour passer inaperçu en raison de son fort accent.

En , les Allemands franchissent la ligne de démarcation et occupent la totalité du territoire national.

Georges Charpak entre dans un mouvement de Résistance, par l'entremise d’une de ses camarades de lycée. On lui donne des responsabilités, il rencontre des résistants du réseau FTP communiste et des résistants du réseau gaulliste Combat. A posteriori, il estime qu'il n'avait pas l'étoffe suffisante pour remplir sa tâche, en raison de son jeune âge et de son impréparation, et se sent responsable de la fin tragique de certains résistants qu'il a côtoyés.

En 1943, âgé de dix-neuf ans, il échoue au concours d’entrée à l'École polytechnique, mais réussit à celui de l'École des mines de Paris ; pendant l’été, il est arrêté par la police à la suite d’imprudences, interrompant ainsi ses études.

Il est d’abord interné à la prison de Montpellier jusqu'au mois de décembre où il est transféré au centre de détention d'Eysses, dans lequel il donne et reçoit des cours de mathématiques et de physique. En , une tentative d’évasion collective échoue où treize de ses camarades sont tués ou fusillés. Il est ensuite déporté au camp de concentration de Dachau près de Munich en Allemagne : il y reste pendant un an, sa pratique de plusieurs langues ayant selon lui contribué à sa survie.

Après la guerre, il reçoit « quelques décorations et [est] homologué au grade de lieutenant des FFI ».

Il devient citoyen français en 1946, en partie grâce à son statut d'élève-ingénieur de l’École des mines. Cette naturalisation lui avait précédemment été refusée, malgré sa croix de guerre.

Il sort diplômé de l’École des mines en 1947. En 1948, il est admis au CNRS comme chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France, dirigé par Frédéric Joliot-Curie et il obtient son doctorat de sciences en 1955. Alors que Frédéric Joliot-Curie veut lui faire faire de la physique nucléaire, il choisit le sujet de sa propre thèse, qu'il soutient en 1954, sur des détecteurs.

Promu maître de recherches au CNRS en 1959, il est recruté par Leon Lederman à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire près de Genève. Il en devient chercheur permanent en 1963. C'est dans ce dernier laboratoire qu'il met au point la chambre proportionnelle « multifils » qui remplace rapidement les chambres à bulles en permettant un traitement informatique des données. Il prend soin de déposer des brevets. Il choisit alors de résider à Gex où il s'achète une maison.

À partir de 1980, il est professeur associé du laboratoire d'électricité générale de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) et titulaire de la chaire Joliot-Curie pour un an en 1984. Il y développe les applications médicales de ses détecteurs de particules (radiologie douce développant des doses irradiantes moindres) et participe, avec son collaborateur Claude Hennion, à la fondation de nombreuses « startups » d'imagerie biomédicale dont « Molecular Engines Laboratories », « Biospace Instruments » avec son fils Yves Charpak, médecin-consultant et « SuperSonic Imagine » avec Mathias Fink.

Il est élu membre de l'Académie des sciences le . En 1991, il prend sa retraite du CERN.

Georges Charpak reçoit le prix Nobel de physique en « pour son invention et le développement de détecteurs de particules, en particulier la chambre proportionnelle « multifils » », avec comme double affiliation l’ESPCI et le CERN. Tout comme Pierre-Gilles de Gennes un an plus tôt, le prix Nobel de Georges Charpak est « entier » : depuis cette date, il n'y a pas eu d’autre cas d’attribution du prix Nobel de physique à un lauréat seul.

À partir de 1996, avec le soutien de l'Académie des sciences et de ses collègues Pierre Léna et Yves Quéré, il prend la tête d'un important mouvement de rénovation de l'enseignement des sciences à l'école primaire, baptisé « La main à la pâte », qui touche aujourd'hui près d'une école sur trois en France et essaime dans le monde entier. Des collaborations internationales ont été signées pour étendre cette initiative à de nombreux pays dans le monde.

Militant de l'énergie nucléaire civile, il a proposé en 2001 une nouvelle unité de mesure de la radioactivité, le DARI (pour dose annuelle due aux radiations internes), correspondant à environ 0,25 millisievert.

En , il s'élève contre le coût de la construction du réacteur nucléaire expérimental français Iter, dont le budget prévisionnel venait de passer de cinq à quinze milliards d’euros, menaçant les financements de la recherche scientifique européenne ainsi que « de nombreuses recherches autrement plus importantes, y compris pour l’avenir énergétique de notre planète », mais considère que « ... notre problème d'énergie est urgent. C'est immédiatement qu'il faut économiser l'énergie, et remplacer les combustibles fossiles ».

Il meurt le dans le 5e arrondissement de Paris.

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