
- Date de naissance : 29 juillet 1960
- Nationalité :
France - Activités : Auteur
- Personne
Didier van Cauwelaert [vɑ̃ kovlaʁt] est un écrivain français, né le à Nice. Dramaturge et romancier, il reçoit le prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple.
Biographie
Didier van Cauwelaert naît le 29 juillet 1960 à Nice, dans une famille d'origine belge. Il a un père avocat, René, qui aurait aimé être écrivain. Inventeur, conteur-né, riche aussi d'une histoire familiale mouvementée ralliant la Flandre à la Côte d'Azur. Ce père menace de se tirer une balle dans la tête quand il se croit condamné à ne plus marcher, après un grave accident de voiture qui l'a laissé très handicapé.
Didier van Cauwelaert a alors sept ans et demi ; il décide, pour ce père, de devenir le plus jeune écrivain publié du monde. Très tôt, il envoie ses ouvrages à des maisons d'édition et essuie de nombreux refus. En 1982 (il a 22 ans) son premier roman Vingt ans et des poussières est publié aux Éditions du Seuil. Ses trois romans suivants sont publiés chez ce même éditeur. En 1991, son roman Un objet en souffrance marque son changement d'éditeur ; il rejoint les Éditions Albin Michel.
Malgré l'obtention de divers prix tout au long de sa carrière, on retient principalement le Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple.
Auteur prolifique, il a écrit plus de trente romans ainsi que plusieurs essais, pièces de théâtre et spectacles musicaux. Il se qualifie de « romancier de la reconstruction ». Ses ouvrages, pour la plupart, abordent la construction de gens en difficulté, en souffrance. Il prétend être le produit de ses livres et non leur inspirateur et cite pour maîtres d'écriture des figures telles que Marcel Aymé et Romain Gary.
En mars 2009, il est candidat à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims. Les « Immortels » lui préfèrent François Weyergans. Il est de nouveau candidat à l'élection du 14 novembre 2013, déclarée blanche (aucun candidat élu faute de majorité).
Didier van Cauwelaert a également travaillé pour le cinéma en tant que scénariste pour huit films. En 2018, il est le réalisateur du film J’ai perdu Albert, tiré de son roman éponyme.
Il rencontre Françoise Dorner qui devient sa compagne, tandis qu'elle jouait Les sales mômes d'Alphonse Boudard, créée le 23 septembre 1983.
Positions de l'auteur
Auteur de pièces de théâtre, à l'âge de 17 ans il a mis en scène à Nice Huis clos de Jean-Paul Sartre, obtenant en dernière minute de l'auteur lui-même le droit de monter la pièce. Après coup, Sartre, ayant reçu l'écho d'amis spectateurs que l'on avait ri durant la représentation, lui écrit pour le féliciter d'avoir ainsi rejoint son inspiration originale : « Je croyais avoir écrit une pièce drôle, on m'a persuadé du contraire ».
Didier van Cauwelaert a régulièrement pris position pour la communication avec les personnes mortes et en faveur d'une vie après la mort. Il a ainsi préfacé des témoignages de contact avec l'au-delà tels que : La vie de l'autre côté de Michèle Decker (2004), et coécrit Karine après la vie avec Maryvonne et Yvon Dray (2002). Il a repris ce thème dans son roman La Maison des lumières, ouvrage dans lequel il pose ce principe : « Le but de toute vie est de faire circuler l'information : par l'amour, l'intelligence, le conflit ».
En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte.
Par l'intermédiaire de la médium Geneviève Delpech, veuve de Michel Delpech, il raconte avoir été en contact avec Albert Einstein et Nikola Tesla, entre décembre 2015 et juillet 2016. En 2016, il publie Au-delà de l’impossible à ce sujet.
Livres
| Titre | Langue | Lire |
|---|---|---|
|
L'insolence des miracles
|




