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Sea monsterRobert Charroux

Damien Muglia, CC BY-SA 4.0, commons.wikimedia.org

  • Activités : Auteur
  • Personne

Robert Charroux, de son vrai nom Robert Grugeau, né le 7 avril 1909 à Payroux (Vienne) (France) et mort le 24 juin 1978 à l'âge de 69 ans à Charroux (Vienne), est un journaliste, écrivain et essayiste français qui a diffusé des théories pseudo-scientifiques et pseudo-historiques, notamment la théorie des anciens astronautes.

Pourfendeur de l'archéologie préhistorique qui étudie les civilisations anciennes par les vestiges matériels et partisan de la théorie du complot, il a déclaré : « Ainsi le globe se révéla plein d'insolite dense et fascinant, (…), et le désir de faire partager mes vues, de dénoncer les impostures, me poussa à écrire mes livres. ». Il est inhumé au cimetière de Charroux dans le département de la Vienne sous un énorme menhir.

Biographie

Robert Grugeau est né le 7 avril 1909 à la Poste de Payroux (Vienne), où son père était receveur. Après des études au collège de Civray, il mène de front une carrière dans l'administration des Postes et une activité journalistique.

Sous un premier pseudonyme, emprunté à un village de son département : Saint-Saviol, il publie entre 1942 et 1946 huit ouvrages de fiction, qualifiés de « romans alimentaires ». Il est ensuite l'auteur de scénarios, notamment de science-fiction, pour le Neuvième Art, activité aboutissant en 1948 à la création du personnage futuriste Atomas, dont il scénarise les aventures. Son départ des PTT en 1943 est précédé par la publication, en 1942, de sa première nouvelle sous le nom de plume d'une ville du département, Charroux, qui devient son pseudonyme de prédilection à partir de 1962.

Pendant l'Occupation, affecté par les musées nationaux au dépôt de Lavoûte (Haute-Loire), il a pour mission de préparer l'évacuation des collections publiques. En octobre 1944, la direction des musées nationaux le nomme chef du dépôt au château de Verteuil (Charente), où il assurera cette charge une année jusqu'au retour des collections dans leur lieu d'origine.

Après la guerre, il s'oriente vers le journalisme. Il travaille à Paris comme journaliste indépendant et collabore à Destin, Ici Paris, Tout savoir, Noir et blanc, Miroir de l'Histoire. À partir de 1947, il devient photo-reporter. L'année suivante il parvient à sauver de la destruction les halles de Charroux, construites au XVIe siècle, qui seront classées Monument historique par la Direction générale des arts et des lettres. Il est également à l'origine de la création de l'office du tourisme de Charroux dans les années 1950.

Il refuse la routine et prend part à diverses activités : secondé par son épouse Yvette, qui fut une collaboratrice de première importance pour lui, il fonde en 1948 le Club international des chercheurs de trésors, dont il assure la présidence pendant plus de dix ans. Fort de cette initiative, il publie, en 1962, son premier succès de librairie, Trésors du monde, qui recense plus de deux-cent-cinquante trésors.

Passionné par la Préhistoire, il est l'inventeur d'une grotte aux alentours de Charroux en 1961. Afin de valoriser les découvertes préhistoriques de sa région, le Poitou, il inaugure en mai 1961 la « Grand'Route Préhistorique » qu'il a mise en œuvre entre le Grand-Pressigny et les Eyzies et fonde un club archéologique pour les jeunes.

En 1962, il lance un manifeste à l'adresse de l'Unesco, de la Présidence de la République et du Musée de l'Homme afin de dénoncer le manque d'intérêt de la communauté scientifique pour cet héritage. Des affaires qu'il suit dans ce domaine, celle de Glozel est pour lui exemplaire : il y voit la non reconnaissance par les archéologues d'une découverte qu'ils n'ont pas faite eux-mêmes. Pour lui, le gisement archéologique est incontestablement authentique.

Il se présente dans les années 1960 et 1970 comme champion d'athlétisme (400 m), plongeur sous-marin dès 1930, chercheur de trésors, globe-trotter, journaliste, archéologue, producteur à la RTF du Club de l'Insolite. Ses voyages « dans les pays des plus anciennes civilisations » lui inspirent de nouveaux scénarios : des documents et messages millénaires, découverts par lui seul, révéleraient une « vérité historique fantastique, cachée à l'humanité par la science officielle ».

Il publie alors jusqu'à sa mort huit essais littéraires aux éditions Robert Laffont, hors collection, de 1963 à 1977, bâtissant ainsi la théorie des anciens astronautes. Ces écrits, traduits de son vivant en anglais, en espagnol et en italien, le font connaître auprès des « archéologues autodidactes ». Ses sept premiers ouvrages d'archéologie « fantastique » atteignent le tirage de 775 000 exemplaires.

En 1973, au Pérou, il voit pour la première fois les Pierres d'Ica, dont il soutient l'authenticité.

Il meurt de fatigue le 24 juin 1978 à Charroux, au retour d'un de ses voyages de recherche, qu'il finançait lui-même. Quelques jours auparavant, il s'était fait livrer un menhir sous lequel il voulait être enterré. La pierre se dresse dans le cimetière communal2.

Théories et controverses

Tout au long de son œuvre relative à la théorie des anciens astronautes, soit les seize dernières années de sa vie, Robert Charroux s'est attaché à établir une nomenclature de l'insolite terrestre. Son objectif a été d'apporter à ses lecteurs des éléments de réflexion en vue de la révision de notre Histoire. Cette révision s'attache à nier la chronologie historique communément établie par les scientifiques. Chacun de ses ouvrages se divise en plusieurs thèmes récurrents rédigés sous une forme originale d'écriture constituée de très courts chapitres indépendants les uns des autres. Ce style Charroux fut un atout supplémentaire dans le succès de l'auteur.

  • La Primhistoire : mot inventé par Robert Charroux en 1962. Période de la vie de l'humanité, antérieure à la Protohistoire et parallèle à la Préhistoire, mais différente dans le sens qu'elle suppose l'existence de civilisations avancées, ce qui n'a jamais été prouvé.
  • Le Mystérieux Inconnu : phénomène, fait insolite contre lequel butte le raisonnement. Les principaux « mystères » sont ceux de l'Univers, de l'eau, des fantômes…
  • L'Initiation : action de celui qui, par ses recherches et son travail, commence à connaître la vérité. Des Clubs Robert Charroux ont été fondés en France et à l'étranger. Ces clubs recevaient périodiquement des sujets à étudier, à contester, à penser.
  • L'Apocalypse : les découvertes des savants apportent des contreparties non désirées. D'expériences en inventions, l'Homme a abouti à une situation de troubles sociaux et psychiques. Nous vivons en plein déséquilibre avec la Nature. En 1965, il évoque la possibilité « qu'un jour de ce siècle, avec ou sans l'accord de leur gouvernement, dix, cent ou cinq cents pilotes-suicide (les kamikazes) s'envolent vers New York et une autre ville des U.S.A., sur des avions bourrés de TNT (...). La fin du monde pour les Occidentaux pourrait bien commencer par l'apocalypse sur les buildings écrasés de Manhattan et de Brooklyn ! ».

Cette nomenclature de l'insolite terrestre est constituée par la découverte personnelle, non en citant des confrères ou par compilation de leurs travaux, mais en se rendant sur place à travers le monde pour enquêter.

Cette méthode d'explication de phénomènes à travers l'approche protochronique ou anachronique interprète traces, témoignages et artefacts du passé comme des preuves de techniques avancées, à l'image des vingt-quatre paratonnerres installés sur le Temple de Salomon ou de la carte maritime de Piri Reis, présentée comme une compilation de chartes grecques vieilles de treize siècles sur laquelle sont figurés les contours des côtes d'Amérique26. Avec l'étude de documents antérieurs à la Bible comme le Livre d'Énoch, il propose de nouvelles explications de notre Histoire comme la venue d'hommes extraterrestres qui marquèrent de leur empreinte les civilisations de la Terre. Ces « Maîtres du Monde » furent d'abord les Hyperboréens et leurs descendants les Atlantes venus il y a plus de 12 000 ans puis les Vénusiens il y a 7 000 ans. Ils devinrent des dieux ou des démons après leur disparition. Robert Charroux a interprété cet insolite et l'a porté à la connaissance du public.

Son dernier ouvrage, recueil de ses essais littéraires, sera publié à titre posthume.

Il est attaché à sa région et cette dimension rurale pouvait passer pour un gage de sérieux terre-à-terre28.

Les thèmes récurrents de l'œuvre de Robert Charroux reposent sur ce que l'on appelle le néo-évhémérisme, néologisme désignant la théorie pseudo-scientifique des anciens astronautes.

Dans Le Livre des maîtres du monde (1967) il écrit notamment :

« L'histoire authentique des civilisations est interdite. Des conjurations puissantes veillent sur la stricte observance d'une version altérée qui seule a le droit d'être exprimée. (…) Notre histoire sociale et religieuse est trafiquée depuis des millénaires… depuis que les Égyptiens, oubliant ou voulant oublier les vérités transmises par leurs ancêtres, s'octroyèrent le titre d'Initiateurs premiers et de premiers hommes de notre planète" (p. 19). »« Les vrais initiateurs ce sont les anges de la Bible, des extraterrestres en fait, venus s'installer sur terre bien avant le déluge, formant une petite communauté d’Hyperboréens qui allaient donner naissance aux Atlantes et aux habitants de la Terre de Mu. Le déluge (ou la guerre atomique entre Mu et l'Atlantide) devait détruire toutes ces civilisations, ne laissant sur les hauts plateaux qu'un petit nombre de rescapés. C'est il y a cinq mille ans qu'un second groupe d'extraterrestres originaires de Vénus venait civiliser les humains qui, du Pérou au Tibet, avaient tant bien que mal réussi à survivre. » (Claudie Voisenat et Pierre Lagrange).Ses théories ont suscité le scepticisme de nombreux scientifiques (dont Jean-Pierre Adam) qui l'accusent d'imposture.

Glozel

Robert Charroux évoque dès son premier essai littéraire, Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans (1963), la découverte archéologique très controversée de Glozel. Il est partisan de l'authenticité des vestiges qui y ont été découverts et suggère sans preuves – et parmi d'autres tentatives d'explication – que les autochtones primitifs de Glozel auraient pu être les descendants de l'antique civilisation de Tiahuanaco. Il soutient l'authenticité de Glozel dans le chapitre Les Ancêtres supérieurs, puis dans la presse en écrivant plusieurs pages sous le titre Glozel est authentique. Il suppose que des géants ont pu exister sur terre et qu'un cataclysme les aurait fait disparaître en même temps que d'autres espèces.

Continent Mu

Il reprit également le thème popularisé par James Churchward du continent et de la civilisation perdue de Mu qui, à l'égal de l'Atlantide dans l'océan Atlantique, se seraient engloutis dans l'océan Pacifique. Il formule plusieurs autres suppositions sur de nombreux sites archéologiques.

Trésor de Rennes-le-Château

Robert Charroux aborda également le thème thésauraire du fameux mythe de Rennes-le-Château, où l'abbé Saunière aurait découvert un fabuleux trésor mérovingien.

Baavi et UmmoDans Le Livre des secrets trahis (1965), Robert Charroux se fait le véhicule de certains mythes ufologiques - comme les planètes Baavi (dite aussi Baal) et Ummo. En 1964, il rapporte avoir reçu de Baavi, en orbite autour de Proxima Centauri, diverses lettres qui en décrivent la civilisation, la langue, les systèmes de mesure, et contiennent même divers concepts d'astronomie, de physique et de chimie. L'écriture « baavienne » serait en fait une sorte de manuscription spéculaire (écriture en miroir) ou aléatoire d'origine humaine.

Pierres d'IcaEn avril 1973, Robert Charroux visite la « bibliothèque primhistorique » d'Ica. Les « livres » de pierre révèlent des dessins parfaitement gravés d'hommes examinant des objets avec une « loupe » ou le ciel avec une « longue-vue ». Une autre est une mappemonde sur laquelle sont figurées la Terre de Mu et l'Atlantide. Sur une autre encore deux hommes attaquent un dinosaure. La greffe du cœur est représentée en quatorze « images ». Selon Henri Broch, les pierres d'Ica relèvent en fait d'une mystification. Leurs créateurs sont des indiens d'Ocucaje (région d'Ica) et d'anciens élèves de l'école des Beaux-Arts de Lima, qui travaillaient sur des galets de rivière et s'inspiraient des décors de pierres authentiques d'une nécropole de la culture Paracas (début de notre ère). Ces galets sont écoulés auprès de touristes et d'archéomanes.

Livres

Titre Langue Lire

Le Livre des Mondes oubliés

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Le livre des secrets trahis

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Sources


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