Tout d'un coup je me suis rendu que ce petit joli pois bleu, était la Terre. J’ai fermé un œil et mis mon pouce en face de moi, mon pouce couvrait toute la planète terre. Je ne me suis pas senti géant. Je me suis senti très, très petit.
(Neil Armstrong)
Voici l'autre devant moi Seigneur, je dois le regarder au-delà de mes idées et de ses idées, de mon comportement et de son comportement. Je dois lui permettre d'exister devant moi, tel qu'il est en son être profond et non pas l'obliger à l'attaque, à la défensive, à la comédie. Je dois le respecter, autre que moi, et non pas le saisir pour moi, le gagner à mes idées, l'entraîner à ma suite. Je dois être pauvre devant lui, ne pas l'écraser ou l'humilier, ni l'obliger à la reconnaissance. Car il est unique, Seigneur, et donc riche d'une richesse que je ne possède pas, et c'est moi le pauvre qui me tiens à sa porte, pour apercevoir au fond de son cœur, ton visage, Ô Christ ressuscité, qui m'invite et me sourit. Amen.