Activité-Paranormale


Red devil Information

Publicité

Rechercher

Développement

Apportez vos talents de codeur !

Développer

Visiteurs

Citations

Random quotation
Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
(Alphonse de Lamartine)

Événements

Event Calendrier

Validation

Valid XHTML 1.0 Transitional Valid CSS!

Crystal ballTour de magie

Sea monsterAttis

FlickreviewR, CC BY-SA 2.0, upload.wikimedia.org

  • Personne

Attis ou Atys (en grec ancien Ἄττις / Áttis ou Ἄτυς / Átus ou Ἄττης / Áttês) est une divinité d'origine phrygienne, parèdre de la déesse Cybèle, dont il est à la fois le fils et l'amant. Il peut être comparé à Adonis, parèdre d'Aphrodite-Astarté, ou encore Tammuz, parèdre d'Ishtar. Son culte à mystères s'est répandu en Grèce, puis dans tout l'Empire romain.

Mythe

Dans la version phrygienne du mythe, Zeus donne naissance à l'hermaphrodite Agdistis en se masturbant sur Cybèle — ou, selon la version, en répandant son sperme sur le sol pendant son sommeil. Effrayés par sa force, les dieux l'émasculent ; du sang d'Agditis naît l'amandier. Nana, fille du dieu-fleuve Sangarios, fut fécondée par une amande tombée de cet arbre. Elle donne naissance à un garçon : Attis. Ce dernier est exposé et élevé par des chèvres sauvages. Attis devient un jeune homme d'une beauté telle que Cybèle-Agditis s'en éprend. Cependant, il est destiné à la fille du roi de Pessinos — ou, selon la version, il perd sa virginité dans les bras d'une naïade, Sagaritis. Furieuse, Cybèle frappe de folie Attis, qui s'enfuit sur le mont Dindyme, où il s'émascule. Du sang d'Attis naît le pin, toujours vert.

Dans la version lydienne, Attis est un eunuque de la Grande Mère, fils du roi phrygien Kalaos, qui importe en Lydie le culte de Cybèle. Zeus, jaloux, envoie un sanglier, qui tue Attis. Hérodote livre une version historicisée du mythe dans son Enquête : Atys (sic) est le fils du roi Crésus, tué par accident par Adraste, hôte de son père, pendant une chasse au sanglier.

Culte

Le culte d'Attis a existé en Asie Mineure, en Grèce du nord (à partir du IIIe siècle av. J.-C.), particulièrement en Macédoine, ainsi qu'à Rome. Il est principalement connu dans sa version romaine : le culte de Cybèle et de son parèdre est importé à Rome en 204 av. J.-C., sur la base d'une prophétie des Livres sibyllins.

Sous le règne de Claude, les principales festivités sont célébrées au début du printemps en représentant la légende. Un cortège de cannophores (« porte-roseau ») y préludait. À l'équinoxe, un pin était abattu et transporté sur le Palatin au sanctuaire de Cybèle par la confrérie des dendrophores (« porte-arbre ») : enveloppé comme un cadavre, il figurait Attis mort. Le lendemain, jour de tristesse et d'abstinence, les fidèles jeûnaient et se lamentaient. Les prêtres ou galles se flagellaient et se tailladaient, et les néophytes s'émasculaient à leur tour rituellement avec une pierre tranchante. Après une nuit, où ils étaient censés s'unir à la déesse, comme Attis, la jubilation éclatait, se manifestait en mascarades et banquets.

Numéros d'identification

Sources


Publicité