Dans l’univers opaque des enquêtes sur les OVNIS, rares sont les voix aussi insistantes que celle de Danny Sheehan. Avocat chevronné et militant de longue date pour la transparence gouvernementale, Sheehan n’est pas un inconnu des milieux juridiques ou des cercles conspirationnistes. Mais ces dernières années, ses déclarations ont pris un tour encore plus saisissant. Selon lui, les États-Unis cacheraient depuis près de huit décennies une vérité fondamentale : celle d’un contact avec une intelligence extraterrestre.
Roswell, point de départ d’une dissimulation mondiale ?
Tout commence, selon Sheehan, en 1947, avec le célèbre incident de Roswell. L’armée américaine aurait récupéré un engin d’origine non terrestre, marquant le début d’une coopération secrète entre le Pentagone et la CIA. Cette alliance improbable aurait pour but de garder le contrôle exclusif de technologies extraterrestres — des artefacts capables de bouleverser l’équilibre des puissances militaires mondiales.
Mais pour Sheehan, le véritable choc vient de l’ampleur de cette dissimulation. Car selon lui, ce secret n’est pas seulement une affaire de science-fiction ou de documents classifiés : il aurait directement influencé la politique étrangère des États-Unis. Sa thèse : la guerre du Vietnam n’aurait pas uniquement été motivée par la peur du communisme, mais aussi par la volonté d’empêcher d’autres puissances – peut-être même d’autres civilisations – d’avoir accès à ces technologies révolutionnaires.
Karen Silkwood : une victime collatérale du silence ?
Sheehan pousse encore plus loin cette logique en invoquant le cas de Karen Silkwood. Chimiste et syndicaliste, elle est morte dans des circonstances troublantes en 1974 alors qu’elle s’apprêtait à révéler de graves manquements de l’entreprise nucléaire Kerr-McGee en matière de sécurité. Officiellement un accident de voiture. Mais pour Sheehan, Silkwood est bien plus qu’une lanceuse d’alerte du secteur nucléaire : elle incarne un exemple frappant de ce que l’État américain serait prêt à faire pour faire taire ceux qui approchent d’un trop grand secret.
« Il ne s’agit pas simplement de protéger des secrets industriels ou militaires, affirme-t-il dans plusieurs interviews récentes. Il s’agit de préserver une hégémonie technologique venue d’ailleurs. »
Une théorie qui gagne du terrain ?
Si ces affirmations peuvent paraître délirantes à première vue, elles trouvent un écho croissant dans une société où la confiance envers les institutions s’érode. Entre les révélations sur les programmes secrets du Pentagone liés aux phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) et l’intérêt soudain des médias traditionnels pour ces questions, certains se demandent si les déclarations de Sheehan ne méritent pas au moins un examen critique.
Et pour ceux qui haussent les épaules face à de telles théories, Sheehan a une mise en garde : « Si vous pensez que ces menaces ne sont pas réelles, c’est que vous ne lisez pas l’actualité. »
Ligne rouge entre paranoïa et vérité ?
Reste une question fondamentale : où s’arrête la vérité et où commence la fiction ? La guerre du Vietnam, le programme nucléaire civil, les politiques de sécurité nationale… Tous ces domaines sont suffisamment opaques pour nourrir les hypothèses les plus vastes. Mais dans le sillage de figures comme Danny Sheehan, une frange de l’opinion publique semble décidée à demander des comptes — aussi vertigineuses que soient les questions posées.
O.V.N.I. - 5 juillet 2025 - Wakonda -
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