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RobotLes idées les plus controversées du nouveau président Argentin

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L’élection de Javier Milei à la tête de l’Argentine a suscité la stupeur et l’inquiétude dans le monde entier. Ce candidat antisystème, qui se revendique comme anarchiste et libertarien, a promis de mettre en œuvre des mesures radicales qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour le pays et la région. Voici quelques-unes de ses pires idées.

Dollariser l’économie et supprimer la banque centrale : Javier Milei a proposé de dollariser l’économie et d’éliminer la banque centrale argentine comme stratégie pour “tuer” l’hyper-inflation1. Cela signifierait faire du dollar américain la monnaie nationale à la place du peso argentin, dont la valeur, selon Milei, fondait comme des blocs de glace dans le Sahara. Cette mesure, qui priverait le pays de sa souveraineté monétaire, pourrait aggraver la crise de la dette, réduire la compétitivité des exportations et accentuer la dépendance vis-à-vis des États-Unis.

Supprimer les aides sociales et diviser par deux les dépenses publiques : Javier Milei se reconnaît comme anarcho-capitaliste et défend un programme inspiré de l’école autrichienne, qui vise à drastiquement diminuer le poids de l’État2. Il souhaite ainsi supprimer les aides sociales, qui selon lui encouragent la paresse et la corruption, et limiter le nombre de ministres aux fonctions régaliennes (défense, justice, sécurité). Il envisage également de diviser par deux les dépenses publiques, ce qui impliquerait des coupes massives dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la culture ou de l’environnement.

Rejeter le réchauffement climatique et promouvoir le libre port d’armes : Javier Milei est un climatosceptique convaincu, qui nie l’existence du réchauffement climatique et l’impact des activités humaines sur l’environnement. Il considère que l’homme n’a pas vocation à intervenir pour interrompre le “cycle” que constitue le changement climatique. Il est également favorable à une solution de marché concernant le don d’organes, qui permettrait aux personnes de vendre leurs organes à qui le souhaite. Par ailleurs, il soutient le libre port d’armes et la libéralisation des drogues, au nom du principe de liberté individuelle.

S’opposer à l’avortement et à l’éducation sexuelle : Javier Milei est un fervent catholique, qui s’oppose à l’avortement et à l’éducation sexuelle dans les écoles. Il considère que l’avortement est un meurtre et que l’éducation sexuelle est une forme d’endoctrinement idéologique qui vise à imposer le “marxisme culturel” et à détruire la famille traditionnelle. Il a également insulté le pape François, qu’il accuse d’être un “idiot” et un “gauchiste de merde” qui prône la “justice sociale” fondée sur l’envie, un péché capital.

Défier les pays voisins et les organisations internationales : Javier Milei a adopté une posture nationaliste et isolationniste, qui l’a amené à défier les pays voisins et les organisations internationales. Il a ainsi menacé de rompre les relations diplomatiques avec le Brésil, qu’il considère comme un “ennemi historique” de l’Argentine, et de réclamer la restitution des îles Malouines, occupées par le Royaume-Uni. Il a également annoncé son intention de quitter le Mercosur, le bloc commercial régional, et de renégocier les accords avec le Fonds monétaire international (FMI), qui a accordé à l’Argentine un prêt de 57 milliards de dollars en 2018.

Ces idées, qui vont à l’encontre du consensus politique et économique mondial, font craindre une instabilité et une régression sans précédent pour l’Argentine, qui traverse déjà une situation difficile, marquée par la pauvreté, le chômage, la corruption et la pandémie de Covid-19. Javier Milei, qui prendra ses fonctions le 10 décembre 2023, devra faire face à de nombreux défis et à une forte opposition, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.


Sources


Politique et Ecologie - 26 novembre 2023 - Wakonda - CC BY 2.5 - Voir l'historique

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